Invitée à l’hiver 2016 en résidence d’écriture à Chaumont, elle a poursuivi dans cette voie. Avec sa pièce Pas de chips au paradis, elle nous offre un texte où les voix de détenus semblent dialoguer avec celles d’apprentis ou de migrants. Il y est question d’amour, d’indignation, de regrets, de haine et de folie. Nasser, Céline, Kewin, Meriem et les autres essaient de rebondir, chacun à leurs manières : après l’exil, la prison, le foyer ou la violence. Avec humour parfois, ils tentent de briser les silences malgré les mots qui ne trouvent pas toujours le chemin.