« Et si tu jettes un œil à travers ma poitrine,
tu verras chez moi :
ma poussière d’ailleurs,
ce phare,
et tout ce que je porte
à l’intérieur. »
Claire Audhuy recueille les récits de mineurs isolés de France terre d’asile, tout près de Calais. Le tissage de tous ces témoignages donne naissance à une pièce documentaire.
Du bout des doigts, ils tapotent sur le clavier de leurs écrans portables pour raconter leurs traversées, leurs déchirures, leurs solitudes, mais aussi pour se rappeler l’amour qu’ils portent à leurs mères abandonnées au pays.
J’ai rêvé que mon pull était ma maison retrace les chemins et les souvenirs de ces jeunes « Fuir-s’en-va » qui rêvent de trouver un jour une place dans ce monde, loin des guerres et de la misère.
Article dans le journal L’Indépendant du Pas de Calais : Saint-Omer : « Nous sommes les Fuir-s’en-va »