“La guerre c’est comme un bateau qui coule, et toi tu essaies juste de nager” – Albertine
Deux femmes donnent à entendre, en récits et en musiques, les témoignages de migrantes arrivées récemment en Europe. On découvre Farzana qui a fui les Talibans de Kaboul, Ghole qui a survécu au règne de Saddam Hussein ou Aïssatou qui découvre Ikea… Cette performance documentaire est suivie d’un débat sur la crise migratoire actuelle et les réalités de vie des migrants. Claire Audhuy a rencontré ces femmes lors d’une immersion de 3 mois au centre d’accueil pour migrantes : elle partage avec les élèves son expérience et ses observations.
Durée : 2h
Coût : 650 € l’intervention, 14 € pour le livre Les Migrantes et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
“Oui mais moi je suis reubeu, musulman et taulard, alors quel message tu veux que je fasse passer? ” – Nasser
Claire Audhuy choisit de s’installer sur des territoires, d’en observer les habitants, d’aller à leur rencontre et d’écouter leurs récits de vie. Avec sa pièce Pas de chips au paradis, elle nous offre un texte où les voix de détenus dialoguent avec celles d’apprentis et de migrants. Nasser, Céline, Kewin, Meriem et les autres essaient de rebondir, chacun à leur manière : après l’exil, la prison, le foyer ou la violence. Accompagnée par Julien Grayer (banjo, guitare et beat box), Claire Audhuy donne à entendre ces paroles avant de partager son expérience avec les élèves lors d’un débat qui suit la performance.
Durée : 2h
Coût : 650 € l’intervention, 14 € pour le livre Pas de chips au paradis et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
“Vous ne serez pas étonné du fait que lorsque je dus me confier à quelqu’un, je me confiai à du papier. Le papier est silencieux et est prêt à tout accepter. Je fus en mesure de déverser sur lui toute ma rage, de crier un bon coup et aussi de me réjouir… Ce que je ne peux dire à quiconque, sous peine que l’on se moque de moi.” – Hanuš Hachenburg, 1943
Voix et violoncelle permettent de dévoiler la profondeur de l’écriture concentrationnaire d’Hanuš Hachenburg, ses tourments, ses souvenirs et ses rêves. Ce jeune auteur de 13 ans a été déporté à Theresienstadt et a résisté aux nazis au moyen de son écriture clandestine. Avec ses camarades, il a même fondé un journal clandestin Vedem. L’action vise à la découverte de cette résistance morale et artistique au coeur de l’univers des camps. Claire Audhuy a soutenu sa thèse de doctorat sur le théâtre concentrationnaire en 2013 à l’Université de Strasbourg. Elle a exhumé l’oeuvre oubliée d’Hanuš Hachenburg et en a assuré la toute première édition mondiale. Elle a retrouvé des survivants, camarades de déportation, qui se souviennent d’Hanuš, de son écriture salutaire et des bienfaits de cette résistance.
Durée : 2h
Coût : 650 € l’intervention, 15 € pour le livre audio Le Coeur est un feu et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
À noter : ce spectacle peut être proposé combiné à l’atelier “Écrire contre la propagande” dans le cadre d’une journée mémorielle. Celle s’articule en deux temps forts : projection du film-débat (2h) puis spectacle (2h) et permet à l’établissement de recevoir du matériel pédagogique pour continuer à travailler les thématiques de la mémoire et de la résistance (le DVD “Le Fantôme de Theresienstadt” accompagné d’un dossier pédagogique à destination de l’enseignant, le livre “On a besoin d’un fantôme” et le livre audio “Le Coeur est un feu”). Coût : 1 145 € et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
“Et c’est ici aussi que j’ai découvert l’amour, pas besoin de papiers pour ça, c’est bien pratique.” – Saifallah
Comment la peur de l’autre entraine-t-elle le rejet et la haine ? Claire Audhuy est une auteure de théâtre documentaire qui voyage et part en immersion plusieurs mois pour répondre à ces questions. Elle a rencontré des habitants, des immigrés, des élus, des élèves pour interroger les raisons de ce rejet de l’autre. Dans son spectacle musical documentaire, elle montre avec humour qu’avec un peu de bonne volonté, il est possible de se battre contre les préjugés pour mieux vivre-ensemble.
Durée : 2h
Coût : 650 € l’intervention, 16 € pour le livre 120 jours à Hénin-Beaumont et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
“Certains jours j’habite une de mes blessures et parfois j’en déménage”
Ensemble, Claire Audhuy (récit) et Baris Ayhan (musique & chant) vous convient à les suivre dans l’atmosphère suspendue de la forêt et racontent le voyage immobile réalisé par Claire au creux des montagnes un hiver durant afin de surmonter le traumatisme de l’attentat de Strasbourg. Pour lui tenir compagnie, la respiration de la forêt entière. Et les animaux, qui sont les gardiens des lieux. Au coeur de ce spectacle documentaire : la question de l’écriture de l’intime, de la résilience et du rapport à la nature. Une heure de débat et d’échanges avec les élèves suit la représentation.
Durée : 2h
Coût : 650 € l’intervention, 10 € pour le livre L’hiver dure 90 jours et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
“J’ai dessiné un chemin à travers l’abîme, ponton fragile dans les décombres et le marasme, et j’ai avancé, pas à pas, sans me retourner, de peur de perdre moi la route de la vie.”
Claire Audhuy a recueilli les récits de mineurs isolés : on y découvre leurs rêves, leurs peurs, la traversée, les regrets, les espoirs et l’arrivée en France. Le tissage de tous ces témoignages donne naissance à une pièce documentaire “J’ai rêvé que mon pull était ma maison”, que l’auteure jouera en classe avec un musicien. Un débat préliminaire et un échange participatif permettent de donner la parole aux élèves et d’échanger autour de la question de l’hospitalité.
Durée : 2h
Coût : 650 € l’intervention, 14 € pour le livre J’ai rêvé que mon pull était ma maison et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
Dans un film documentaire de 52 minutes mêlant témoignages, archives et dessins animés, découvrez l’histoire de Hanuš Hachenburg, un jeune poète tchèque. En 1942, Hanuš est déporté dans le ghetto juif de Theresienstadt. Là-bas, il participe à l’une des aventures collectives les plus étonnantes de l’histoire des camps nazis : la création du magazine clandestin Vedem. Dans une chambrée de garçons transformée en république imaginaire autogérée, Hanuš écrit des poèmes d’une incroyable maturité pour un enfant de treize ans, et une pièce de théâtre dans laquelle il se moque des nazis. Le Fantôme de Theresienstadt raconte l’histoire de cet adolescent disparu et de son œuvre géniale : ses poèmes et sa pièce de théâtre, On a besoin d’un fantôme. La projection est présentée par l’auteur et réalisateur et suivie d’un temps d’échange autour de la propagande, de l’information et de la résistance non-violente.
Durée : 2h (1h de projection + 1h de débat)
Coût : 450 € l’intervention, 15 € pour le DVD Le Fantôme de Theresienstadt et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
À noter : cet atelier peut être proposé combiné au spectacle “Un adolescent résiste au nazisme” dans le cadre d’une journée mémorielle. Celle s’articule en deux temps forts : projection du film-débat (2h) puis spectacle (2h) et permet à l’établissement de recevoir du matériel pédagogique pour continuer à travailler les thématiques de la mémoire et de la résistance (le DVD “Le Fantôme de Theresienstadt” accompagné d’un dossier pédagogique à destination de l’enseignant, le livre “On a besoin d’un fantôme” et le livre audio “Le Coeur est un feu”). Coût : 1 145 € et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
Après un échange avec les élèves sur la manière dont on fabrique l’information et comment on la consomme, l’intervenant présentera plusieurs reportages vidéos réalisés en 2014 dans le cadre du projet Bulli Tour Europa (www.bullitour.eu) à l’est de l’Europe. Les vidéos sont l’objet de débats avec les élèves, autour des notions de minorités, de discrimination, de la mémoire collective, etc. Il s’agit aussi de déconstruire un certain nombre de préjugés sur l’Europe de l’Est, les Roms, les juifs, etc.
Matériel souhaité :
Un ordinateur raccordé à un dispositif de vidéo projection équipé d’enceintes. Une connexion internet est souhaitable, bien que non indispensable. Tableau ou paperboard.
Durée : 2 h
Coût : 450 € l’intervention, 17 € pour le livre Aux frontières de l’oubli et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
Après un temps d’échange avec les élèves sur leur définition de l’information, leurs représentations des journalistes et leurs propres pratiques médiatiques, la classe est invitée à réagir en petits groupes à des contenus «polémiques» diffusés sur différents comptes Facebook, fils Twitter ou blogs.
Les élèves sont amenés à décrire ce qu’ils voient, ce qu’ils ressentent, comment ils réagissent face à un contenu (indignation, colère, jalousie, méfiance…). Puis les participants effectuent, avec le journaliste intervenant, une vérification de ces contenus, via Internet, en essayant de démêler le vrai du faux grâce à des sites fiables et en utilisant leur propre réflexion pour comprendre comment la manipulation fonctionne.
L’atelier amène ainsi les élèves à se poser plusieurs questions : les réseaux sociaux sont-ils des vecteurs d’information ? sous quelles conditions ? Comment les utiliser intelligemment ? Comment protéger mes données et contrôler ce que je publie ? Comment savoir si je peux me fier à un contenu publié sur les réseaux sociaux ? Puis-je être moi aussi producteur d’une information ? À quelles conditions ?
Matériel souhaité :
Durée : 2 h
Coût : 450 € et défraiement kilométrique depuis Strasbourg (0,63 €/km).
Grand reporter et écrivain, Baptiste Cogitore revient du Liban et partage ici son journal de voyage : Beyrouth et autres îles. Dans ce texte fragmentaire, tantôt drôle, décalé ou surprenant, il décrit avec des mots simples le difficile quotidien des Libanaises et des Libanais rencontrés pendant sa traversée d’un pays morcelé. Pour raconter ce périple en musique, il est accompagné par Baris Ayhan (saz) ou par Vardan Grigoryan (doudouk). La lecture musicale est suivie d’un temps d’échange avec les élèves sur les enjeux de la laïcité et du vivre-ensemble, les réalités du grand reportage et les coulisses de la fabrication d’un livre.
« Le Liban est un archipel terrestre. Et si le cartographier, c’était écrire un roman d’aventure ? Un livre entre le feuilleton d’espionnage et le récit de pirates ? » (Baptiste Cogitore, Beyrouth et autres îles)
Objectifs :
Matériel souhaité :
Un écran et un vidéoprojecteur relié à un ordinateur (pour de la diffusion de photos)
Durée : 2 h
Coût : 650€ (2 intervenants) + frais de déplacement (0,63€ / km parcouru depuis la commune de Schiltigheim)
Claire Audhuy : 06 65 55 75 30 ; claire.audhuy@gmail.com
Baptiste Cogitore : 06 66 71 30 41 ; baptiste.cogitore@gmail.com